Faisant partie des «traumatismes » d’enfance, la cantine avec ses incontournables choux de Bruxelles ou autres légumes ont été souvent les mal-aimés des enfants, au détriment des cuisiniers scolaires… Quel que soit la décennie certains aliments font en revanche toujours l’unanimité dans nos vies d’adultes.
« Cantoche», communément appelée par les demi-pensionnaires, elle gardera toujours une saveur particulière auprès des écoliers. Tôt, le matin, on imaginait certaines senteurs gustatives pour le déjeuner (souvent trompeuses). La déception se lisait sur nos visages vers midi… comparable à un rendez-vous manqué !
Soyons clair ! On aura beau regarder le menu des semaines à venir, celui du vendredi restait le plus redouté. Aliment polyvalent, le poisson était préparé de différentes manières toutes plus savoureuses les unes que les autres : brandade, poisson pané, cabillaud ou colin persillé à la sauce. Mais qu’importe au fond, j’adorais tremper mon pain dans la fameuse « sauce mystère », La trempette était un substitut de remplacement lors des repas !
Souriante soit-elle, une personne arrivait pour vous servir votre ration de légumes : épinards, choux de Bruxelles, poêlée ou jardinière, surnommés les incontournables du « maraîcher ». Au terme d’une expédition « gloutonne», parfois, dès plus périlleuses, l’eau devenait une sorte d’issue de secours pour faire passer le tout !
Dans une démarche plus agréable, les pâtes, les frites, les steaks et les cordons-bleus savaient faire parler nos palais en matérialisant cette envie par des sourires ou des onomatopées.
A table, on découvrait des doux rêveurs, ceux qui imaginaient des âges fictifs à l’aide des verres « Duralex ». Ce jeu consistait à regarder son âge au fond du verre et le comparer avec celui de ses copains ou copines. D’autres pouvaient entendre le bruit des vagues, le verre posé à proximité de leur oreille… On découvrait rapidement que cet endroit pouvait devenir un lieu d’expérience et d’observation !
La cantine, c’était aussi la surveillance avec les assistants d’éducation « pions » qui géraient l’emplacement des élèves dans le réfectoire. Cet enthousiasme d’être avec ses amis(es), parfois sans, il faut dire que les stratagèmes étaient nombreux pour le choix de la table auprès de ces derniers.
D’après certains témoignages, le menu du mercredi était le meilleur de la semaine !? Pas de chance, mes parents m’inscrivaient jamais au centre aéré, selon eux : la proximité de mon domicile…
Punaise, le verre Duralex et le sourire compatissant de celui/celle qui nous ramenait le poisson plein d’eau… Je viens de prendre 20 ans dans les dents MDR!!! Merci bien !!!
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Bonjour Laurent,
Le fameux verre » Duralex », impossible de l’oublier ainsi que le sourire compatissant de la personne qui nous apportait notre poisson « spongieux » ! Je suis ravi que cette lecture t’a permis de prendre 20 ans dans les dents haha … et surtout de te rappeler certains souvenirs.
Merci de ta visite 🙂
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Magnifiquement écrit , …j’adore /j’adhére … Même si moi c’est Pas 20 ans mais 30 ans que j’e me suis pris dans les dents !!!
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Merci Delou ! Je suis très content de lire ton commentaire ! Parait-il, la madeleine de Proust n’a pas d’âge … déjà 30 ans :p
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Ah que de souvenirs. Je me souviens de l’impatience de découvrir le menu du jour en espérant à chaque fois avoir droit aux frites. ^^ Merci pour ce moment de nostalgie 🙂
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Les fameuses frites qu’on espérait avoir tous les jours sur le menu du jour à la place du poisson ! Le plaisir est partagé pour ce moment de nostalgie ! A très vite pour des nouvelles aventures 🙂
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